C’est au lycée, au milieu des années 90 que Milouz découvre le graffiti. Très rapidement, il fonde avec un groupe d’amis le collectif TSF. À cette époque, ses influences se trouvent plus du coté de
Moëbius, Myazaki ou Loisel que vers le New York des années 70.

Puis, suivant la voie ouverte par Daim ou les MAC, mais regardant vers les grands peintres classiques (Le Caravage, Monet, Dali), Milouz se lance dans une frénésie de murs recherchant constamment le défi technique.
Dans le même temps, il alimente son imaginaire de voyages et de rencontres. Que ce soit au Burkina Faso, au Mexique ou dans un recoin de la France, il nourrit son trait d’atmosphères cosmopolites.
A l’heure actuelle, il trace la continuité de son travail sur les illusions d’optiques et le trompe l’œil, cherchant l’interaction avec le spectateur, le rendant « acteur de l’œuvre ».

En parallèle, Milouz développe également un travail d’atelier au travers duquel il renoue avec ses premiers amours que sont le dessin académique, le corps humain, Paris et le croquis.
Recherchant le trait juste dans la spontanéité du geste, il trace son univers, savant mélange d’onirisme, d’académisme et d’illustration.